Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/533

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Dedens la chartre adoulée, Tenir les deussie^ doulcement ; Batre ne devez nullement Prisonniers en fosse fermée, Jaulier des prisons de Pensée.

RONDEAU. Par Gilles des Ormes. Jaulier des prisons de Pensée, Qui tenetz tant de gens de bien, Ouvrez leur, ilz paieront bien Le droit de l’yyssue et l’entrée. Ilz m’ont commission baillée D’appointer, dittes moi cotnbien, Jaulier des prisons de Pensée, Qui tenez tant de gens de bien ? Car fay cy finance apportée Assez, que du leur, que du mien. Tant qu’on ne vous en devra rien. Jusqu’à la derreniere journée, Jaulier des prisons de Pensée.

RONDEAU. Par Hugues Le Voys. Jaulier des prisons de Pensée, Ouvres à Re confort la porte, Car à mon cueur l’aumosne porte Que mes yeulx lui ont pourchassée. Tenu l’avej, mainte journée, Ou cep d’Anuy et prison forte ;