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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/534

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Jaulier des prisons de pensée, Oiivre^ à Reconfort la porte. Tant a fain et soif endurée Qu’il a perdu couleur et sorte, Helas! pour Dieu, qu’on le supporte. Autrement sa vie est finée, Jaulier des prisons de Pensée!

RONDEAU CCLXXIII. Donnez l’aumosne aux prisonniers, Réconfort et Espoir aussi; Tant feray au jaulier Soussi Qu’il leur portera voulentiers. Hz n’ont ne vivres, ne deniers. Crians de tain ; il est ainsi ; Donnez l’aumosne aux prisonniers, Reconfort et Espoir aussi. Meschans ont esté mesnagiers, Tenuz pour debte jusques cy; Faittes les euvres de mercy, Comme vous estes coustumiers : Donnez l’aumosne aux prisonniers.

RONDEAU. Par Benoist d’Amiens» N’oublie^ pas les prisonniers, Bonnes gens, aie^ en mercy; 11:^ sont en la tour de Soussy Et tfont ne mailles, ne deniers.