Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/535

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Larrons ne sont point, ne uinrtriers, Par Envie on les tient ainsi. N’oublie:^ pas les prisonniers, Bonnes gens, aie^ en mercy. Fait tes comme bons aumosniers, Pour la grant pitié que vee:^ cy, Et pour vous prieront Dieu aussi De tresbon cueur et voulentiers ; N’oubliez pas les prisonniers.

RONDEAU CCLXXIV. Banissons Soussy, ce ribault Batu de verges par la ville, C’est ung crocheteur trop habille Pour embler Joye qui tant vault. Copper une oreille lui fault. Il est fort larron entre mille. Banissons Soussy, ce ribault Batu de verges par la ville. Se plus ne revient, ne m’en chault ; Laissez le aller sans croix, ne pille. Le Deable l’ait ou trou SebiUe ; Point n’en saille pour froit, ne chault. Banissons Soussy, ce ribault.

RONDEAU CCLXXV. Des vieilles defferres d’Amours Je suis à présent, Dieu mercy ; Vieillesse me gouverne ainsi, Qui m’a condempné en ses cours.