Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/536

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Je m’esbahis quant à rebours Voy mon fait, disant : Qu’est ce cy? Des vieilles defferres d’Amours, Je suis à présent, Dieu mercy. Mon vieil temps convient qu’ait son cours, Qui en tutelle me tient sy Du jaulier appelle Soussy, Que rendu me tiens pour tousjours, Des vieilles déferres d’Amours.

RONDEAU CCLXXVl. Comme monnoye descriée, Amours ne tient compte de moy ; Jeunesse m’a laissé, pourquoy ? Je ne suis plus de sa livrée. Puis que telle est ma destinée, Désormais me fault tenir coy. Comme monnoye descriée, Amours ne tient compte de moy. Plus ne prent plaisir qu’en pensée Du temps passé ; car, sur ma foy, Ne me chault du présent que voy, Car Vieillesse m’est délivrée Comme monnoye descriée.

RONDEAU. Par Hugues le Voys. Comme monnoye descriée, Loyaulté je voy abriée Dessoub^ le pavillon de Honte,