Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/542

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Veu qu’ilz sont d’Amours souldoyers, Et leurs gaiges fault desservir, Doivent ilz estre prisonniers, Les yeulx, quant ils vont assaillir! Hz se tiennent siens si entiers Qu’au besoing ne pevent faillir, Jusques à vivre ou à mourir, Hz le font bien, et voulentiers ; Doivent ilz estre prisonniers!

RONDEAU CCLXXXV. N’oubliez pas vostre manière ! Non ferez vous, je m’en fais fort, Ennuy, armé de Desconfort, Qui tousjours me tenez frontière. Venez combatre à la barrière, Et faittes acoup vostre effort. N’oubliez pas vostre manière ! Non ferez vous, je m’en fais fort. Quant mettez sus vostre bannière, Cueurs loyaux guerriez si fort Que les faittes retraire ou fort De Douleurs, à piteuse chiere. N’oubliez pas vostre manière!

RONDEAU CCLXXXVI. Chiere contrefaitte de cueur, De vert perdu et tanné painte, Musique notée par Fainte, Avecques faulx bourdon de Maleur!