Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/545

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Quant je la cuide faillie, J’y rentre de plus en plus. Aucunes foiz je conclus D’y bouter Plaisance lie. C’est la prison Dedalus, Que de ma merencolie. Oncques ne fut Tantalus En si trespeneuse vie, Ne, quelque chose qu’on die, Chartreux., heremite, ou reclus. C’est la prison Dedalus.

RONDEAU CCXCl. A ! que vous m’ennuyez, Vieillesse, Que me grevez plus que oncques mes! Me voulez vous à tousjoursmès Tenir en courroux et rudesse ! Je vous fais loyalle promesse Que ne vous aymeray jamés. A ! que vous m’ennuyez, Vieillesse, Que me grevez plus que oncques mes ! Vous m’avez banny de Jeunesse, Rendre me convient désormais. Et faittes vous bien ? Nennil, mais, De tous maulx on vous tient maistresse. A ! que vous m’ennuyez, Vieillesse!

RONDEAU CCXCII. Les biens de vous, honneur et pris, M’ont tant espris De vous amer, ma gente Dame,