Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/584

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

213-3. Peut-être peut-on lire s’avance. Mais alors je ne sais que faire de par, soit en français, soit en italien, à moins de forger le verbe par s’avancer, qui alors est contradiction avec poco.

213-15. J’imagine que ce vers — dans un patois plus follement macaronique encore que celui du rondeau précédent — peut signifier : autant le prince que les ducs.

217-1. Rien qu’en vous regardant.

221-7 J’ai été tenté de lire borne ; on peut voir une mauvaise prononciation de bonde ; ou dans mettre la bonne une locution adverbiale dans le sens de mettre le holà !

228-19. Déduit de la pie. Pie signifie souvent boisson. Croquer la pie, humer le piot.

232-11. Peut-être faut-il lire ne trouverait, il n’en trouverait pas d’aise.

232-21. Faire vœu sur le paon, usage chevaleresque, qui a donné naissance à plusieurs romans d’aventures.

237-15. Baude et Briquet, deux noms de chiens de chasse. Il est probable que notre prince fait ici allusion aux débuts de Baude, poëte de la fin du xve siècle, dont il reste quelques pièces d’une forme élégante.

247-27. Je me mettrai en otage.

248-1. Sous-entendu, des biens.

255-20. Trou Sebille, probablement l’antre de la sybille.

261-13. J’oy compter rage. Expression proverbiale : J’entends dire merveilles.

263. Le rondeau CCLXXXVIII, qui commence par Prophétizant, ainsi que ceux qui portent dans notre édition les numéros CCXCI, CCXCII, CCXCIII et CCXCIV, me paraissent avoir été attribués à tort à Charles d’Orléans. Leur forme, et surtout leur position dans les manuscrits, me portent à croire qu’ils sont de quelque poëte de la cour dont le nom a échappé au premier copiste.

274. Rondeau CCCV. Ce rondeau et les deux suivants paraissent faire allusion à son voyage en Italie. Les deux premiers vers de la page suivante peuvent se comprendre : On reconnaîtra qu’il est sage le duc d’Orléans né d’une Lombarde, ou bien : Que c’est chose sage de tirer d’Orléans en Lombardie.

276-13. Il paraît qu’il faut élider l’e de gueres.
Les pièces attribuées ici à notre poëte, et particulièrement la première chanson de la page 280, portent le même caractère d’ancienneté que celles qui sont à la fin du volume précédent.
Angoulême (Mme d'). Marie de Rohan, épouse de Jean d’Orléans,