ture en est conduite d’une main plus sûre d’elle-même que dans le reste de l’ouvrage. Le premier chœur :
Entends. Dieu sévère,
D’un peuple en prière
Le cri désolé.
a du caractère. Les couplets de Paddock :
Je fais mon métier : Je ris !
sont d’une coupe originale. Il faut louer aussi le sentiment
de l’air, si admirablement chanté par M. Faure :
Un seul être
mon maître,
Te pleures, et c’est ton bouffon !
À l’entrée de Myrrha et de la cour, j’ai remarqué un élégant « motif, » joué par les premiers violons.
Il y a aussi un ensemble d’une belle sonorité, coupe par cette phrase de Myrrha :
Au déclin de la vie,
Si le vieillard t’oublie
Pardonne à sa folie,
Tu seras roi.
En citant encore le fabliau assez original du Lion et du Singe, j’aurai fait la part large à ce premier acte, qui faisait présager favorablement de la suite de l’ouvrage.