siteur. La phrase du chœur Adoramus te, benedicimus
te, est dua seutinieiit inimitable. On voit
lliuniilité des fidèles dans cette louange au Seigneur,
dite dans le ton des litanies. Ce passage
touche au sublime.
Le duo des femmes : Qui tollis peccata mundi, accompagné par les harpes, est d’une mélancolie profonde. Et ces mots : Miserere, miserere ! ont des accents pénétrants. La fugue dont j’ai parlé eu commençant est le sublime couronnement de cette page inspirée.
Dans le Credo, la phrase du Crucifixus, du caractère le plus pathétique, est lune des plus hautes inspirations de Rossini.
L’O Salutaris, que le maître a intitulé : O Salutaris de campagne, on ne sait pourquoi (une des mille boutades de son esprit), est peut-être un peu trop modulé. Toutefois, il y a vers la fin un grand trait mélodique qui se déroule comme une arabesque sonore.
L’Offertoire, morceau d’orgue digne de Sébastien Bach, eût exigé moins de monotonie dans l’expression du chanteur qui l’interprétait et plus de puissance dans l’instrument.