par Mlle Hisson, dont les études musicales sont insuffisantes, surtout pour l’allegro dont elle escamotte les « traits. » Le trio entre Max et les deux jeunes filles a été massacré.
La scène de la fonte des balles n’est pas à l’Opéra ce qu’elle était à Dresde, où le fantastique atteignait des proportions que les progrès de l’art décoratif dépasseraient cependant facilement aujourd’hui. La mise en scène n’égale même pas celle que le Théâtre-Lyrique nous donnait il y a quelques années. Samiel n’a rien de diabolique ; son costume est manqué. On n’entend pas les cors de la chasse infernale, il faudrait en doubler le nombre. Y ajouter des coups de fouet qui rappellent ceux du Postillon de Longjumau, c’est faire de ce mélodrame une chose grotesque.
Au troisième acte, l’arioso d’Agathe a été mal chanté et terminé par une gamme détestable. L’air et la Polonaise d’Annette sont restés sous les ciseaux ! Pour dédommager Mlle Mauduit, on lui a fait chanter le chœur des Fiançailles, qui doit être dit par trois jeunes filles !! C’est à n’y pas croire 1 Autre faute plus grave encore. — Pourquoi s’est-on permis de placer en tête du chœur des chasseurs la fin instrumentale ?