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vons par contre appeler tendance naïve celle dans laquelle — à savoir dans les théâtres d’opéras italiens — cette propriété se révélait d’elle-même et d’une manière inconsciente chez des musiciens heureusement doués. La première tendance se caractérise par ce fait qu’elle s’est développée à Paris, comme produit importé devant un public qui, peu musicien par lui-même, estime davantage l’ordonnance et le brillant du discours que le sentiment, tandis que la tendance naïve appartient en propre aux fils de la patrie de la musique moderne, l’Italie.

Bien que celui qui donna le plus brillant éclat à cette tendance fût un Allemand, cependant sa haute vocation vint de ce que sa nature artistique avait la limpidité sans trouble et sans tache d’une eau limpide vers laquelle la belle fleur de la musique italienne se penchait comme pour s’y mirer et s’y reconnaître. Mais ce miroir n’était que la surface d’une mer profonde et infinie de désirs et d’espérances qui…[1].

Voir dans Mozart, un maître qui passe d’une tentative à l’autre pour résoudre le problème de l’o-

  1. Je passe ici quelques lignes d’un gralimatias aussi prétentieux qu’incompréhensible.
    (Note du traducteur.)