compte exact et vrai des choses belles, artistiques et utiles à la fois, aussi bien que des procédés simples et ingénieux que cette civilisation égoïste a réussi, depuis des siècles, à dérober à l’Occident. Jusqu’à présent, nous n’en avons eu pour ainsi dire que des échantillons inférieurs.
Les bronzes niellés d’or et d’argent, comme les ivoires, comme les bois sculptés anciens, avaient atteint, dans le passé, une perfection que ne peut égaler l’art japonais moderne ; mais encore, dans ses conditions actuelles, il est bien supérieur à l’art chinois de la même époque ; pour les bronzes spécialement, sous le rapport de la composition de la matière, de sa finesse et de son éclat.
Enfin, descendez l’échelle, et vous trouvez, chez l’ouvrier du métier le plus modeste, le plus usuel, une conscience et un fini de travail qui est le côté véritablement faible de l’industrie secondaire en Europe.