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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/26

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terre, à son passage à Simoda, le Gouverneur, dès que le Laplace fut sur ses ancres, s’empressa de venir offrir ses services au baron Gros. Dans cette première entrevue, ce fonctionnaire ne put dissimuler, sous les circonlocutions les plus polies, l’instruction qu’il avait reçue de Yeddo de faire tous ses efforts pour arrêter la Mission française sur la route de la capitale, en proposant à l’Ambassadeur de traiter à Simoda même ; se faisant fort, dans ce cas, d’exhiber des pouvoirs suffisants ; manœuvre déjà tentée, du reste, sans succès, auprès du chef de la Mission anglaise : aussi le baron Gros repousse-t-il toute proposition de ce genre, et établit-il, de la façon la plus nette, qu’il resterait à Simoda le temps qu’il jugerait convenable à ses projets, et ne traiterait que là où avaient traité les Alliés de son Souverain ; ce qui, en effet, a eu lieu.

Les formes et la tenue des officiers japonais qui accompagnaient le Gouverneur de Simoda, lorsqu’il s’est présenté sur le Laplace, les premiers du reste que nous eussions encore vus, nous ont tous fort surpris ; bien qu’issus, à n’en pas douter, de la même souche que les Chinois, c’est à peine s’ils ont conservé le type originel qui devrait leur être commun. Ils tranchent surtout sur leurs frères d’outre-mer par la simplicité de leur tenue, par la propreté de leurs vêtements, et, au premier abord, par la