Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/314

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1859, à l’embouchure du Peï-ho, et quelles furent les conséquences du parti que leurs résolutions premières, comme les circonstances qui en résultèrent, leur conseillèrent de prendre. Tout se trouvait donc remis en question, eu égard à nos rapports avec la Chine ; et, une fois encore, la force des choses exigeait la réparation par les armes d’un fait qui portait une atteinte des plus graves aux deux pavillons alliés : cette réparation, nous l’obtenions complète et effective l’année suivante.

Le 12 août 1860, un corps anglo-français d’à peu près 24,000 hommes débarquait dans le Pé-tchi-li ; il enlevait et détruisait les forts de Ta-kou vengeant ainsi l’échec de l’année précédente ; et, après avoir battu 30,000 Tartares sous les murs de Pé-king, il y entrait, le 13 octobre, avec les deux Ambassadeurs, qui, le 25 octobre, concluaient et sîgnaient le Traité de Pé-king, suivi des ratifications de celui de Tien-Tsin. Ce Traité de Pé-king, en même temps qu’il stipulait des gages matériels, contenait des clauses que la situation et la nature des relations n’avaient pu que laisser incomplètes, deux années auparavant, dans celui de 1858.

Tout le monde, en Europe, connaît l’incident odieux de la part de l’ennemi, lugubre pour les deux nations alliées, qui, un moment, assombrit cette rapide et heureuse campagne, comme tout le