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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/366

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31e. — page 20.

Diane, souveraine des forêts, etc.

Phæbe, sylvarumque potens Diana,
............
......date quæ precamur
Tempore sacro
Quo sibyllini monuere versus
Virgines lectas puerosque castos
Dis quibus septem placuere colles
Dicere carmen.
............
Di probos mores docili juventæ,
Di senectuti placidæ quietem,
Romulæ genti date remque prolemque
Et decus omne.

(Hor., Carm. sec.)

Les lecteurs qui compareront mon hymne à celui d’Horace verront bien que je diffère de mon modèle sur une foule de points.


32e. — page 21.

Un cerf blanc fut immolé à la reine du silence.

On offroit à Diane des fruits, des bœufs, des béliers, des cerfs blancs. J’ai cru pouvoir hasarder l’expression de reine du silence, d’après une expression d’Horace.


33e. — page 21.

C’étoit une de ces nuits dont les ombres transparentes.

Je n’ai rien imité dans cette description, hors le dernier trait, qui est d’Homère : « Assis dans la vallée, le berger, etc. »


34e. — page 21.

Ces retraites enchantées, où les anciens avoient placé le berceau de Lycurgue et celui de Jupiter.

On sait que Jupiter fut élevé en Crète, sur le mont Ida ; mais une autre tradition vouloit qu’il eût été nourri sur le mont Ithome. (Voyez Pausanias, in Messen.) J’ai suivi cette tradition.