Aller au contenu

Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/367

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


35e. — page 21.

De Cybèle descendue dans les bois d’Œchalie.

Œchalie, en Messénie, étoit consacrée par les mystères des grandes déesses.


36e. — page 21.

Les hauteurs de Thuria.

À six stades de la mer, vous trouverez Phères ; ensuite, quatre-vingts stades plus haut, dans les terres, est la ville de Thuria. Homère la nomme Anthée. (Pausanias, in Messen., cap. xxi.) « Æpeia nunc Thuria vocatur, » dit Strabon : « vox Celsam significat, quod nomen inde habet quod in sublimi colle est sita. » (Lib. viii.)


37e. — page 21.

Le labyrinthe, dont la danse des jeunes Cretoises imitoit encore les détours.

On croit que la danse crétoise connue sous le nom d’Ariadne étoit une imitation des circuits du labyrinthe. Homère la place sur le bouclier d’Achille.


38e. — page 21.

Une source d’eau vive, environnée de hauts peupliers.

Ἀμφὶ δ' ἄρ' αἰγείρων ὑδατοτρεφέων ἦν ἄλσος,
Πάντοσε κυκλοτερές, κατὰ δὲ ψυχρὸν ῥέεν ὕδωρ
Ὑψόθεν ἐκ πέτρης· βωμὸς δ' ἐφύπερθε τέτυκτο
Νυμφάων, ὅθι πάντες ἐπιῤῥέζεσκον ὁδῖται.

(Odyss., liv. xvii, v. 208.)


39e. — page 22.

Tel un successeur d’Apelles a représenté le sommeil d’Endymion.

Il étoit bien juste que je rendisse ce foible hommage à l’admirable tableau d’Atala au tombeau. Malheureusement je n’ai pas l’art de M. Girodet, et tandis qu’il embellit mes peintures, j’ai bien peur de gâter les siennes. Au reste, ce tableau du sommeil d’Eudore n’est pas tout à fait semblable au tableau du sommeil d’Endymion, par M. Girodet. J’ai pris quelques détails du bas-relief qu’on voit au Capitole, et qui représente le même sujet.