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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/372

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56e. — page 26.

Et nous avons craint les soupçons qui s’élèvent trop souvent dans le cœur des enfants de la terre.

Δύσζηλοι γάρ τ' εἰμὲν ἐπὶ χθονὶ φῦλ' ἀνθρώπων.
(Odyss., liv. vi, v. 307.)


57e. — page 26.

Euryméduse, repartit Démodocus, quelles paroles sont échappées à tes lèvres ! Jusqu’à présent tu n’avois pas paru manquer de sagesse, etc.

Οὐ μὲν νήπιος ἦσθα, Βοηθοΐδη Ἐτεωνεῦ,
Τὸ πρίν· ἀτὰρ μὲν νῦν γε πάϊς ὣς νήπια βάζεις.

(Odyss., liv. iv, v. 31.)


58e. — page 26.

La colère, comme la faim, est mère des mauvais conseils.

Et malesuada fames. (Virg., vi, 276.)


59e. — page 26.

Qui pourroit égaler les Grâces, surtout la plus jeune, la divine Pasithée ?

Les noms ordinaires des Grâces sont Aglaé, Thalie et Euphrosine. Homère nomme la plus jeune Pasithée, et il a été suivi par Stace.


60e. — page 26.

Orphée, Linus, Homère, ou le vieillard d’Ascrée.

Poëtes connus de tout le monde. Hésiode est le vieillard d’Ascrée.

Ascræumque cano romana per oppida carmen.
(Virg., Georg., ii, 176.)


61e. — page 26.

Philopœmen, et Polybe aimé de Calliope, fille de Saturne et d’Astrée.

Philopœmen, le dernier des Grecs, et Polybe l’historien, étoient de Mégalopolis en Arcadie. Calliope, prise ici pour l’Histoire, étoit fille de Saturne et