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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/374

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66e. — page 27.

C’étoit une coupe de bronze à double fond, etc.

Toute cette histoire de la coupe est faite d’après l’Iliade et la Vie d’Homère attribuée à Hérodote. Le bouclier d’Ajax étoit l’ouvrage de Tychus, armurier de la ville d’Hylé. Homère eut pour hôte Créophyle de Samos, et l’on sait que Lycurgue apporta le premier dans la Grèce les poëmes d’Homère, qu’il avoit trouvés chez les descendants de Créophyle. (Voyez la Vie d’Homère, traduct. de M. Larcher.)


67e. — page 27.

Les Grâces décentes.

Gratiæ decentes. (Hor., lib. i, od. iv.)


68e. — page 27.

Le voile blanc des Muses qui brilloit comme le soleil, et qui étoit placé sous tous les autres dans une cassette odorante.

Τῶν ἕν’ ἀειραμένη Ἑκάβη φέρε δῶρον Ἀθήνῃ,
Ὃς κάλλιστος ἔην ποικίλμασιν ἠδὲ μέγιστος,
Ἀστὴρ δ’ ὣς ἀπέλαμπεν· ἔκειτο δὲ νείατος ἄλλων.

(Iliad., liv. vi, v. 293.)


69e. — page 28.

Il portoit sur sa tête une couronne de papyrus.

C’étoit la couronne des poëtes.


70e. — page 27.

Les dieux voulurent naître parmi les Égyptiens, parce qu’ils sont les plus reconnoissants des hommes.

C’est Platon qui le dit. Les Égyptiens avoient une loi contre l’ingratitude. Cette loi s’est perdue.