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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/400

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restoient dans le port pendant l’hiver, et emportoient dans leurs maisons le gouvernail et les rames de leurs galères.

Ὅπλα δ᾽ ἐπάρμενα πάντα τεῷ ἐγκάτθεο οἴκῳ,
Εὐκόσμως στολίσας νηὸς πτερὰ ποντοπόροιο·
Πηδάλιον δ᾽ ἐυεργὲς ὑπὲρ καπνοῦ κρεμάσασθαι.

(Hesiod., Opera et dies, v. 625.)

Invitat genialis hiems curasque resolvit :
Ceu pressæ cum jam portum tetigere carinæ,
Puppibus et læti nautæ imposuere coronas.

(Georg., i, v. 302.)


12e. — page 55.

De ces vieux arbres que les peuples de l’Arcadie regardoient comme leurs aïeux.

Les Arcadiens prétendoient qu’ils étoient enfants de la terre, ou nés des chênes de leur pays.


13e. — page 55.

C’étoit là qu’Alcimédon coupoit autrefois le bois de hêtre, etc.

Pocula ponam
Fagina, cælatum divini opus Alcimedontis ;
Lenta quibus torno facili superaddita vitis,
Diffusos hedera vestit pallente corymbos.

(Virg., Bucol., III, 36.)


14e. — page 55.

C’étoit là qu’on montroit aussi la fontaine Aréthuse et le laurier qui retenoit Daphné sous son écorce.

Tout le monde connoît l’histoire d’Aréthuse et d’Alphée, et les beaux vers de la Henriade :

Belle Aréthuse, ainsi, etc.

L’histoire de Daphné n’est pas moins connue, mais cette histoire, dont on place la scène sur les bords du Pénée, est racontée autrement par Pausanias, et placée en Arcadie. (Voyez Pausanias, VIII, 20, et Barth., Voyage d’Anacharsis, chap. LII.)