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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/414

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13e. — page 76.

Ma mère qui est chrétienne.

C’est sainte Monique.


14e. — page 76.

Un homme vêtu de la robe des philosophes d’Épictète.

Les premiers solitaires chrétiens étoient de véritables philosophes. Quelques anachorètes n’avoient pour toute règle que le Manuel d’Épictète.


15e. — page 77.

J’étois assis dans ce monument.

Les tombeaux des anciens, et surtout ceux des Romains, étoient des espèces de tours. Plusieurs solitaires en Égypte habitoient des tombeaux.


16e. — page 77.

Je suis le solitaire chrétien du Vésuve.

On a remarqué dans cette histoire le morceau des Litanies ; il offre au moins le mérite de la difficulté vaincue. On sait qu’il y a de nos jours un ermite établi sur le mont Vésuve : c’est une sentinelle avancée qui expose perpétuellement sa vie pour surveiller les éruptions du volcan. Je fais ainsi remonter le dévouement religieux jusqu’à Thraséas.


17e. — page 77.

Des pirates descendirent sur ce rivage.

Fait historique.


18e. — page 78.

Un édifice d’un caractère grave.

C’est une chose singulière que les plus anciennes églises bâties avant la naissance de l’architecture gothique ont un caractère de gravité et de grandeur que les monuments païens du même âge n’ont pas. J’ai fait souvent cette remarque à Rome, à Constantinople, à Jérusalem, où l’on voit des églises du siècle de Constantin, siècle qui au reste n’étoit pas celui du goût.