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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/415

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19e. — page 79.

Sa voix avoit une harmonie…

Un critique, dans un extrait malheureusement trop court, et dont tout le monde a remarqué le ton excellent et les manières distinguées, a bien voulu m’appliquer ce passage. Je ne me flatte point de mériter un pareil éloge : je n’avois en vue, en écrivant ceci, que de peindre l’éloquence, le style et la personne même de Fénelon. En effet, on peut remarquer que cela s’applique de tous points à l’auteur du Télémaque.


20e. — page 80.

Que Jérôme se préparoit à visiter les Gaules, etc.

Saint Jérôme voyagea dans tous les pays, et se fixa ensuite dans la Judée, à Bethléem, où nous le retrouverons.


21e. — page 80.

Je ne sais… si nous nous reverrons jamais.

L’auteur a vu des personnes s’attendrir à la lecture de cette lettre. Le flattoit-on ? Étoit-ce une de ces politesses convenues par lesquelles on trompe un auteur ? Il ne sait.


22e. — page 80.

Comme Eudore alloit continuer son récit, etc.

Le récit étant très-long, je l’ai interrompu plusieurs fois pour délasser le lecteur ; j’ai même osé le couper entièrement vers le milieu, par le livre de l’Enfer. Cette innovation dans l’art, la seule que je me sois permise, étoit apparemment nécessaire et très-naturelle, car personne ne l’a remarquée.


23e. — page 80.

Des glands de phagus, etc.

Le phagus étoit une espèce de chêne ou de hêtre d’Arcadie : il portoit le gland dont on prétend que les premiers hommes se nourrissoient. (Voyez Théophraste.)


24e. — page 81.

Lorsqu’un fils d’Apollon.

C’étoit Ulysse qui pleuroit en entendant le Démodocus d’Homère chanter les exploits des Grecs aux festins d’Alcinoüs. (Odyss., viii.)