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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/416

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25e. — page 81.

Maximien avoit été obligé.

Faits historiques. Toutes les fois que j’ai pu rappeler au lecteur l’amour naissant de Cymodocée pour Eudore, l’ambition de Galérius, la haine de César pour Constantin et pour les fidèles, enfin le nom et les projets d’Hiéroclès, je me suis empressé de le faire ; le sujet n’est jamais tout à fait hors de vue.

L’empereur Valérien, dont on parle ici, fut pris par les Parthes et écorché vif, les uns disent après sa mort.


26e. — page 82.

J’entre hardiment dans la caverne.

Je comptois peu sur le succès de ce morceau, et cependant il a réussi. D’après l’histoire, il est très-probable que Prisca et Valérie étoient chrétiennes. Il faut remarquer que les catacombes dont je donne la description sont celles qui prirent dans la suite le nom de Saint-Sébastien, parce que ce martyr y fut enterré ; et Sébastien est ici présent au sacrifice. Le charmant tombeau de Cécilia Métella est en effet où je le place. Tout cela est exact et fait d’après la vue des lieux. M. Delille avoit peint les catacombes désertes ; il ne me restoit qu’à représenter les catacombes habitées, pour ne pas engager une lutte trop inégale avec un grand poëte et de beaux vers.


27e. — page 83.

C’est ce Grec sorti d’une race rebelle.

La rivalité d’Hiéroclès et d’Eudore, l’amitié d’Eudore et de Constantin, la haine de Galérius contre les chrétiens se développant, la foiblesse de Dioclétien s’accroît : le récit tient de toutes parts à l’action.


28e. — page 84.

Cependant telle est la force de l’habitude, et peut-être le charme attaché à des lieux célèbres.

J’ai éprouvé ce sentiment très-vif en quittant Rome. De tous les lieux de la terre que j’ai visités, c’est le seul où je voulusse retourner, et où je serois heureux de vivre.


29e. — page 85.

La voie Cassia, qui me conduisoit vers l’Étrurie, etc., etc.

Les détails de ce voyage sont vrais. Il n’y a, je crois, aucun voyageur qui