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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/421

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parfumoit : c’est ce qui a fourni à Pline une belle déclamation : « Aquilæ certe ac signa, pulverulenta illa, et custodibus horrida, inunguntur festis diebus : utinamque dicere possemus quis primus instituisset ! Ita est, nimirum hac mercede corruptæ terrarum orbem devicere aquilæ. Ista patrocinia quærimus vitiis, ut per hoc jus sumantur sub casside unguenta. » (Plin., Hist. Nat., lib. XIII, cap. IV, 3.)


18e. — page 89.

Les Hastati.

Voyez, pour ces soldats, la note XVIe.


19e. — page 90.

… étoient remplis par des machines de guerre.

La catapulte, la baliste, la grue, les béliers, les tours roulantes, et sur les vaisseaux les corbeaux, les becs d’airain, les ongles de fer. On ne se servoit guère dans les batailles que des catapultes et des balistes ; les autres machines étoient pour les siéges.


20e. — page 90.

À l’aile gauche de ces légions, la cavalerie des alliés déployoit son rideau mobile.

L’ordre, le nombre, l’armure de la cavalerie, varièrent chez les Romains selon les temps. Tantôt jointe à la légion, tantôt formant un corps à part, la cavalerie vers la fin de la république prit le nom général d’ala ou d’aile, parce qu’elle servoit sur les flancs. La plus nombreuse cavalerie des Romains étoit celle des alliés, et elle différoit nécessairement d’armes offensives et défensives, selon le peuple à qui elle appartenoit : c’est ce qu’on a exprimé ici avec le plus d’exactitude possible.


21e. — page 90.

Sur des coursiers tachetés comme des tigres et prompts comme des aigles, etc.

Selon Strabon, les chevaux des Celtibères (les Espagnols) égaloient la vitesse des chevaux des Parthes : ils étoient généralement d’un poil gris cu tigré (Strab., lib. iii). Diodore vante également la cavalerie des Espagnols (lib. v). Au rapport de ces deux auteurs, les Celtibères étoient presque tous vêtus d’un savon ou d’un manteau de laine noire (id., ibid.). Ils portoient un casque ou une espèce de chapeau tissu de nerf et surmonté de trois aigrettes, d’après Strabon (loc. cit.). Diodore veut que ces aigrettes fussent teintes en