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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/431

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59e. — page 96.

La terre que je te céderai.

C’est la réponse de Marius aux Cimbres. (Plut., in Vit. Mar.)


60e. — page 96.

… qui, par ses deux fers recourbés…

« Ils se servent principalement de haches, qui coupent des deux côtés, et de javelots qui, n’étant ni fort grands ni aussi trop petits, mais médiocres, sont propres et à jeter de loin dans le besoin, et à combattre de près. Ils sont tous garnis de lames de fer, de sorte qu’on n’en voit pas le bois. Au-dessous de la pointe, il y a des crochets fort aigus et recourbés en bas en forme d’hameçon. Quand le François est dans une bataille, il jette ce javelot… Si le javelot ne perce que le bouclier, il y demeure attaché, et traîne à terre par le bout d’en bas. Il est impossible à celui qui en est frappé de l’arracher, à cause des crochets qui le retiennent ; il ne peut non plus le couper, à cause des lames qui le couvrent. Quand le François voit cela, il met le pied sur le bout du javelot, et pèse de toute sa force sur le bouclier, tellement que le bras de celui qui le soutient venant à se lasser, il découvre la tête et l’estomac ainsi, il est aisé au François de le tuer, en lui fendant la tête avec sa hache, ou le perçant d’un autre javelot. » (Agath., lib. ii, cap. II ; traduction du président Cousin.)


61e. — page 96.

… étoit dernier descendant de ce Vercingétorix, etc.

Vercingétorix étoit d’Auvergne et fils de Celtillus. Il fit révolter toutes les Gaules contre César, et le força d’abandonner le siége de Clermont. Après avoir défendu longtemps Alise, il se remit enfin entre les bras du vainqueur. César ne nous dit pas s’il fut généreux envers le héros gaulois.


62e. — page 96.

L’élèvent sur un bouclier.

« Sitôt qu’ils (les rois ou ducs des François) étoient élus, ils les élevoient sur un pavois ou large bouclier, et les portoient sur leurs épaules, les faisant doucement sauter pour les montrer au peuple. » (Mézeray, av. Clovis, p. 55.)