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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/432

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63e. — page 96.

Une croix entourée de ces mots…

Cet anachronisme, qui n’est que de quelques années, est là pour rappeler la fameuse inscription du Labarum.


64e. — page 97.

Ils ont conté qu’ils voyoient… une colonne de feu… et un cavalier vêtu de blanc.

On retrouve ce miracle dans les Machabées, dans les Actes des Martyrs, dans les historiens de cette époque, et jusque dans ceux des Croisades. L’original de ce miracle est dans les Machabées.


65e. — page 97.

Là un soldat chrétien meurt isolé, etc.

Ceci est fondé sur un fait connu de l’auteur.


66e. — page 98.

Conservoient dans la mort un air si farouche, etc.

C’est Sidoine Apollinaire qui le dit dans le Panégyrique de Majorien.


67e. — page 98.

… s’étoient attachés ensemble par une chaîne de fer.

Circonstance empruntée de la bataille des Cimbres contre Marius. Plutarque raconte que tous les soldats de la première ligne de ces barbares étoient attachés ensemble par une corde, afin qu’ils ne pussent rompre leurs rangs.


68e. — page 98.

Les barbares jetoient des cris.

« Tous ceux qui étoient échappés de la défaite des Ambrons s’étant mêlés avec eux, ils jetoient toute la nuit des cris affreux, qui ne ressemblent point à des clameurs et à des gémissements d’hommes, mais qui étoient comme des hurlements et des mugissements de bêtes féroces, mêlés de menaces et de lamentations, et qui, poussés en même temps par cette quantité innombrable de barbares, faisoient retentir les montagnes des environs et de tout le canai du fleuve. Toute la plaine mugissoit de ce bruit épouvantable ; le cœur des