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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/437

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Viginti clarissimarum familiarum imagines antelatæ sunt, Manlii, Quinctii, aliaque ejusdem nobilitatis nomina : sed præfulgebant Cassius atque Brutus, eo ipso quod effigies eorum non visebantur. » (Tacit., Ann., iii, 76.)


12e. — page 105.

La légion thébaine.

Tout ce qui suit dans le texte est tiré d’une lettre de saint Euchère, évêque de Lyon, à l’évêque Salvius. On trouve aussi cette lettre dans les Actes des Martyrs.


13e. — page 106.

Les corps de mes compagnons sembloient jeter une vive lumière.

L’autorité pour ce miracle se trouve dans le martyre de saint Taraque. (Act. Mart.)

Le Tasse a aussi imité ce passage dans l’épisode de Suénon.


14e. — page 106.

Vers Denis, premier évêque de Lutèce.

Je place, avec Fleury, Tillemont et Crevier, le martyre de saint Denis, premier évêque de Paris, sous Maximien, l’an 286 de notre ère.


15e. — page 106.

Cette colline s’appeloit le mont de Mars.

On voit que j’ai choisi entre les deux sentiments qui font de Montmartre ou le mont de Mars ou le mont des Martyrs.


16e. — page 107.

Depuis ce temps je suis demeuré esclave ici.

Notre religion, féconde en miracles, offre plusieurs exemples de chrétiens qui se sont faits esclaves pour délivrer d’autres chrétiens, surtout quand ils craignoient que ceux-ci perdissent la foi dans le malheur. Il suffira de rappeler à la mémoire du lecteur saint Vincent de Paul, et saint Pierre Pascal, evêque de Jaën en Espagne. (Voyez Génie du Christianisme, tom. II, édit. de 1830.)


17e. — page 107.

De les exposer aux flots sur un bouclier.

« On lit, dit Mézeray, en deux ou trois poëtes, dans le scoliaste Eustathius,