gestent, hastati vero ex adverso in orbem sedent ac utrique cibum cum dominis capiunt. Qui sunt a poculis, potum ferunt in vasis ollæ similibus, aut fictilibus, aut argenteis. » (Athen., lib. IV, c. XIII.) Il y auroit bien quelque chose à dire sur cette version du texte grec ; mais, après tout, elle est assez fidèle ; elle ne manque pas d’une certaine élégance, et elle a été revue par Casaubon, très-habile homme, quoi qu’on en dise. Le texte par lui-même n’ayant aucune beauté, j’ai préféré citer cette version de Dalechamp, accessible à plus de lecteurs.
Il y avoit… un Gaulois appelé Camulogène.
Souvenir historique. (Voyez les Commentaires de César.) Tout le monde sait que Lutèce est Paris.
Les quarante mille disciples des écoles d’Augustodunum.
Les écoles d’Autun étoient très-florissantes. Eumène les avoit rétablies. Lors de la révolte de Sacrovir, il y avoit quarante mille jeunes gens de la noblesse des Gaules rassemblés à Autun. (Tacit., Ann., iii, 43.) On sait que Marseille du temps de Cicéron et d’Agricola étoit appelée l’Athènes des Gaules. Sur Bordeaux, on peut consulter Ausone, qui nomme les professeurs célèbres de cette ville.
La révolte des Bagaudes.
Il y a plusieurs opinions sur les Bagaudes. J’ai adopté celle qui fait de ces Gaulois des paysans révoltés contre les Romains.
Les prêtres du banquet… ayant fait faire silence.
« Silentium per sacerdotes, quibus tum et coercendi jus est, imperatur. » (Tacit., de Mor. Germ., xi.)
Ces avides possesseurs de tant de palais, qui sont assez à plaindre, etc.
C’est le mot du Breton Caractacus, prisonnier à Rome. (Voyez Zonare.)