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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/445

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gestent, hastati vero ex adverso in orbem sedent ac utrique cibum cum dominis capiunt. Qui sunt a poculis, potum ferunt in vasis ollæ similibus, aut fictilibus, aut argenteis. » (Athen., lib. IV, c. XIII.) Il y auroit bien quelque chose à dire sur cette version du texte grec ; mais, après tout, elle est assez fidèle ; elle ne manque pas d’une certaine élégance, et elle a été revue par Casaubon, très-habile homme, quoi qu’on en dise. Le texte par lui-même n’ayant aucune beauté, j’ai préféré citer cette version de Dalechamp, accessible à plus de lecteurs.


46e. — page 113.

Il y avoit… un Gaulois appelé Camulogène.

Souvenir historique. (Voyez les Commentaires de César.) Tout le monde sait que Lutèce est Paris.


47e. — page 113.

Les quarante mille disciples des écoles d’Augustodunum.

Les écoles d’Autun étoient très-florissantes. Eumène les avoit rétablies. Lors de la révolte de Sacrovir, il y avoit quarante mille jeunes gens de la noblesse des Gaules rassemblés à Autun. (Tacit., Ann., iii, 43.) On sait que Marseille du temps de Cicéron et d’Agricola étoit appelée l’Athènes des Gaules. Sur Bordeaux, on peut consulter Ausone, qui nomme les professeurs célèbres de cette ville.


48e. — page 113.

La révolte des Bagaudes.

Il y a plusieurs opinions sur les Bagaudes. J’ai adopté celle qui fait de ces Gaulois des paysans révoltés contre les Romains.


49e. — page 113.

Les prêtres du banquet… ayant fait faire silence.

« Silentium per sacerdotes, quibus tum et coercendi jus est, imperatur. » (Tacit., de Mor. Germ., xi.)


50e. — page 114.

Ces avides possesseurs de tant de palais, qui sont assez à plaindre, etc.

C’est le mot du Breton Caractacus, prisonnier à Rome. (Voyez Zonare.)