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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/446

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51e. — page 114.

Il sent en lui quelque chose qui le porte à brûler le Capitole.

C’est un roi des barbares ; je ne sais plus si c’est Alaric, Genseric ou un autre, qui a dit un mot à peu près semblable.


52e. — page 114.

L’assemblée applaudit à ce discours, en agitant les lances.

« Si displicuit sententia, fremitu aspernantur : sin placuit, frameas concutiunt. » (Tacit., de Mor. Germ., XI.)


53e. — page 114.

Ignorez-vous que l’épée de fer d’un Gaulois…

Allusion à l’histoire de ce Gaulois qui mit son épée dans la balance où l’on pesoit l’or qui devoit racheter les Romains après la prise de leur ville par Brennus.


54e. — page 114.

Les Gaulois seuls ne furent point étonnés à la vue d’Alexandre.

Voyez la note LVIII du livre VI. Pour le reste de ce paragraphe, jusqu’à l’alinéa, on peut avoir recours à l’Histoire romaine de Rollin, tome VII, page 330, où l’auteur a tracé toutes les conquêtes des Gaulois. On peut remarquer que j’ai sauvé l’invraisemblance du discours de Camulogène, en faisant étudier ce Gaulois aux écoles d’Autun, de Marseille et de Bordeaux.


55e. — page 115.

Nous défendons à nos enfants d’apprendre à lire.

Selon Procope, les Goths ne vouloient point qu’on instruisît leurs enfants dans les lettres ; car, disoient-ils, celui qui est accoutumé à trembler sous la verge d’un maître ne regardera jamais une épée sans frayeur. (De Bello Goth., lib. i.)


56e. — page 115.

Je ne me donnerai pas la peine de recueillir l’œuf du serpent à la lune nouvelle.

« Angues innumeri æstate convoluti, salivis faucium corporumque spumis artifici complexu glomerantur, anguinum appellatur. Druidæ sibilis id dicunt