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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/448

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docée et de Cymodocée pour Eudore, promettent déjà des événements dans l’avenir. Ce sont là de très-petites choses, mais des choses qui tiennent à l’art et qui intéressent la critique. Si cela ne fait pas voir le génie, du moins cela montre le bon sens d’un auteur, et prouve que son ouvrage est le fruit d’un travail médité.


2e. — page 118.

Combien le fils de Lasthénès est grand par le cœur et par les armes, etc.

Quam forti pectore et armis !
Heu quibus ille
Jactatus fatis ! quæ bella exhausta canebat !

(Æneid., liv. IV, v. 11.)


3e. — page 118.

Quelle est cette religion dont parle Eudore ?

Premier mouvement de Cymodocée vers la religion.


4e. — page 118.

Comme un voisin généreux, sans se donner le temps de prendre sa ceinture.

Εἰ γάρ τοι καὶ χρῆμ’ ἐγχώριον ἄλλο γένοιτο,
Γείτονες ἄζωστοι ἔκιον, ζώσαντο δὲ πηοί.

(Hesiod., Opera et Dies, v. 342)


5e. — page 118.

Allons dans les temples immoler des brebis à Cérès, etc.

Principio delubra adeunt, pacemque per aras
Exquirunt : mactant lectas de more bidentes
Legiferæ Cereri, Phoeboque, patrique Lyæo,
Junoni ante omnes, cui vincla jugalia curæ,
Ipsa, tenens dextra pateram, pulcherrima Dido,
Candentis vaccæ media inter cornua fundit,
Aut ante ora deum pingues spatiatur ad aras.

(Æneid., IV, 56.)

Ai-je un peu trouvé le moyen de rajeunir ces tableaux et de détourner à mon profit ces richesses ?