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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/449

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6e. — page 118.

Cymodocée remplit son sein de larmes.

Sinum lacrymis implevit obortis.


7e. — page 118.

Ainsi le ciel rapprochoit deux cœurs… Satan alloit profiter de l’amour du peuple prédestiné… tout marchoit à l’accomplissement des décrets de l’Éternel. Le prince des ténèbres achevoit dans ce moment même, etc.

Transition qui amène la scène de l’enfer.


8e. — page 119.

Tombe et berceau de la mort.

This wild abyss
The womb of nature, and perhaps her grave.

(Parad. lost., ii, 910.)


9e. — page 119.

Quand l’univers aura été enlevé ainsi qu’une tente.

« Terra… auferetur quasi tabernaculum unius noctis. » (Isa., XXIV, 20.)


10e. — page 119.

Entraîné par le poids de ses crimes, il descend.

Satan, dans Milton, retourne aux enfers sur un pont bâti par le péché et la mort. Je ne sais si j’ai fait mieux ou plus mal que le poëte anglois.


11e. — page 119.

L’enfer étonne encore son monarque.

Je n’ai pris cela à personne ; mais le mouvement de remords et de pitié qui suit est une imitation détournée du mouvement de pitié qui saisit le Satan de Milton à la vue de l’homme.