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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/456

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des vainqueurs. (Cæsar, de Bell. gall., lib. vii, c.x : Ess. sur Paris, page 5.) On croit que cette tour octogone, consacrée à huit dieux gaulois étoit celle du cimetière des Innocents. (Voyez Félibien et Saint-Foix.) Ce fut Philippe le Bel qui fit murer le cimetière des Saints-Innocents. (Guill. Le Breton, dans sa Philippid., apud Dubreuil, 830.)


6e. — page 128.

Du côté du midi, à deux milles pas de Lutèce…, on découvroit le temple d’Hésus.

Le temple d’Hésus, ou de Mercure, occupoit l’emplacement des Carmélites du faubourg Saint-Jacques. (Traité de la Police, par La Mare, t. I, p. 2.)


7e. — page 129.

Plus près, dans une prairie… s’élevoit un second temple, dédié à Isis.

Ce temple d’Isis est aujourd’hui l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le collége des prêtres d’Isis étoit à Issy. Voyez La Mare, loc. cit., et Saint-Foix, Essais, t. I, p. 2.}


8e. — page 129.

Et vers le nord, sur une colline.

C’est Montmartre (voyez la note 15 du livre vii). Le temple de Teutatès est marqué par La Mare. (Ibid.)


9e. — page 129.

En approchant de la Sequana, j’aperçus, à travers un rideau de saules et de noyers, etc.

Tout cela est de Julien (in Misopogon). Il y a bien loin de ces saules au Louvre. Ce qu’on dit ici de la Seine est précisément l’opposé de ce qui existe aujourd’hui. On trouve dans Grégoire de Tours et dans les Chroniques divers débordements de la Seine : ainsi il ne faut pas croire Julien trop implicitement.


10e. — page 129.

Deux ponts de bois, défendus par deux châteaux, etc.

Ces ponts étoient de bois du temps de l’empereur Julien (in Misopogon), et Duplessis montre très-bien qu’ils devoient être encore de bois avant cet empereur (Ann. de Paris, p. 5). Quant aux châteaux où l’on paye le tribut à