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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/476

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10e. — page 143.

Nous avons souvent disposé de la pourpre.

Claude, Vitellius, etc., furent proclamés empereurs dans la Gaule. Vindex leva le premier l’étendard de la révolte contre Néron. Les Romains disoient que leurs guerres civiles commençoient toujours dans les Gaules.


11e. — page 143.

Nouvelle Éponine.

Il est inutile de s’étendre sur cette histoire, que tout le monde connoît : Sabinus, ayant pris le titre de César, fut défait par Vespasien ; il se cacha dans un tombeau, où il resta neuf ans enseveli avec sa femme Éponine.


12e. — page 144.

Les sons d’une guitare.

Les bardes ne connoissoient point la lyre, encore moins la harpe, comme les prétendus bardes de Macpherson. Toutes ces choses sont des mœurs fausses, qui ne servent qu’à brouiller les idées. Diodore de Sicile (liv. v) parle de l’instrument de musique des bardes, et il en fait une espèce de cythara ou de guitare.


13e. — page 145.

L’ombre de Didon.

.... Qualem primo qui surgere mense,
Aut videt aut vidisse putat per nubila lunam.


14e. — page 145.

Hercule, tu descendis dans la verte Aquitaine.

Cette fable du voyage d’Hercule dans les Gaules, et du mariage de ce héros avec la fille d’un roi d’Aquitaine, est racontée par Diodore de Sicile (liv. v). Il ne donne point les noms du roi et de la princesse, mais on les trouve dans d’autres auteurs.


15e. — page 145.

Chercher le sélago.

Le lecteur apprend dans le texte tout ce qu’il peut savoir sur cette plante mystérieuse des Gaulois. L’autorité est Pline. (Hist., lib. xxiv, cap. xi.)