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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/498

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73e. — page 165.

Pourquoi ces hommes nus égorgent-ils les prisonniers ?

(Voyez la note 69e du liv. vi.)


74e. — page 165.

Ce monstre a bu le sang du Romain qu’il avoit abattu.

Gibbon cite ce trait dans son Histoire de la Chute de l’Empire Romain.


75e. — page 165.

Tous viennent du désert d’une terre affreuse.

« Onus deserti maris. Sicut turbines ab Africo veniunt, de deserto venit, de terra horribili. » (Is., cap. XXI, v. 4.)


76e. — page 166.

Il vient couvrir ce pauvre corps.

« Mais parce que l’heure de mon sommeil est arrivée… Notre-Seigneur vous (Antoine) a envoyé pour couvrir de terre ce pauvre corps, ou, pour mieux dire, pour rendre la terre à la terre. » (Vie des Pères du désert, traduction d’Arnauld d’Andilly, t. I, p. 12.)


77e. — page 166.

Il tenoit à la main la tunique d’Athanase.

« Je vous (Antoine) supplie d’aller quérir le manteau que l’évêque Athanase vous donna, et de me l’apporter pour m’ensevelir. » (Vie des Pères du désert, traduction d’Arnauld d’Andilly, t. I, p. 12.)


78e. — page 166.

J’ai vu Élie, etc.

« J’ai vu Élie, j’ai vu Jean dans le désert ; et, pour parler selon la vérité, j’ai vu Paul dans un paradis. » (Vie des Pères du désert, traduction d’Arnauld d’Andilly, t. I, p. 13.)


79e. — page 166.

Je vis, au milieu d’un chœur d’Anges.

« Il (Antoine) vit au milieu des troupes des anges, entre les chœurs des prophètes et des apôtres, Paul, tout éclatant d’une blancheur pure et lumi-