Et vous, honneur de cette pieuse et fidèle cité.
Saint Pothin et saint Irénée, à Lyon.
Ils y mêlèrent trois rayons de la vengeance éternelle, etc.
On voit qu’il n’y a point de beautés dans la mythologie des anciens qu’on ne puisse transporter dans le merveilleux chrétien. (Voyez Virgile sur les foudres de Jupiter.)
L’archange met un pied sur la mer et l’autre sur la terre.
« Et vidi alium angelum fortem descendentem de cœlo… Et posuit pedem suum dextrum super mare, sinistrum autem super terram. » (Apocal., cap. x, v. 1 et 2.)
Rentre dans le puits de l’abîme, où tu seras enchaîné pour mille ans.
« Et vidi angelum descendentem de cœlo, habentem clavem abyssi et catenam magnam in manu sua, et apprehendit draconem, serpentem antiquum, qui est diabolus et Satanas, et ligavit eum per annos mille. » (Apocal., cap. xx, v. 1 et 2.) Voilà l’action surnaturelle finie : Satan, Astarté, le démon de la fausse sagesse et de l’homicide sont replongés dans l’abîme. Le lecteur connoît le sort de tous les personnages surnaturels et humains qu’il a vus figurer dans l’ouvrage.
Il lève la tête et voit l’armée des martyrs, etc.
L’original de ce tableau est dans Homère, lorsqu’il peint les dieux détruisant la muraille des Grecs. Virgile l’a imité dans le iie livre de l’Énéide. Énée voit les dieux sapant les fondements de Troie et du palais de Priam. Le Tasse vient ensuite, et montre les milices célestes donnant le dernier assaut à Jérusalem, avec les Croisés vainqueurs. Enfin, je me suis servi de la même image pour représenter la chute des temples de l’idolâtrie.
Une échelle merveilleuse.
« J’aperçus une échelle toute d’or, d’une prodigieuse hauteur, qui touchoit