je m’associe à la vôtre, monsieur, et j’ai une part à moi en particulier lorsque je songe au malheureux sort de toute la famille de mon ami M. de Montmorin.
« Je vois, monsieur, que vous êtes sur le point de quitter Rome pour retourner en France : je souhaite que vous preniez votre route par Genève, où je vais passer l’hiver. Je serais très empressé à vous faire les honneurs d’une ville où vous êtes déjà connu de réputation. Mais où ne l’êtes-vous pas, monsieur ? Votre dernier ouvrage, étincelant de beautés incomparables, est entre les mains de tous ceux qui aiment à lire.
« J’ai l’honneur de vous présenter, monsieur, les assurances et l’hommage des sentiments les plus distingués.
« Ah ! mon Dieu, my dear Francis, de quelle douleur je suis saisie en recevant votre lettre ! Déjà hier, cette affreuse nouvelle était tombée sur moi par les gazettes, et votre déchirant récit vient la graver pour jamais en lettres de sang dans mon cœur. Pouvez-vous, pouvez-vous me parler d’opinions différentes sur la religion, sur les prêtres ? Est-ce qu’il y a deux opinions, quand il n’y a qu’un sentiment ? Je n’ai lu votre récit qu’à travers les