« Quant aux choses :
« Présenter dans un temps opportun une loi complète sur la liberté de la presse, dans laquelle loi la poursuite en tendance et la censure facultative seraient abolies ; préparer une loi communale ; compléter la loi sur la septennalité, en portant l’âge éligible à trente ans ; en un mot marcher la charte à la main, défendre courageusement la religion contre l’impiété, mais la mettre en même temps à l’abri du fanatisme et des imprudences d’un zèle qui lui font beaucoup de mal.
« Quant aux affaires du dehors, trois choses doivent guider les ministres du roi : l’honneur, l’indépendance et l’intérêt de la France.
« La France nouvelle est toute royaliste ; elle peut devenir toute révolutionnaire : que l’on suive les institutions, et je répondrais sur ma tête d’un avenir de plusieurs siècles ; que l’on viole ou que l’on tourmente ces institutions, et je ne répondrais pas d’un avenir de quelques mois.
« Moi et mes amis nous sommes prêts à appuyer de tout notre pouvoir une administration formée d’après les bases ci-dessus indiquées.
Une voix où la femme dominait la princesse vint donner une consolation à ce qui n’était que le déplaisir d’une vie variant sans cesse. L’écriture de madame la duchesse de Cumberland était si altérée que j’eus quelque peine à la reconnaître. La lettre portait la date du 28 septembre 1821 : c’est la dernière que