« Ma destitution vous aura prouvé, monsieur le comte, mon impuissance à vous servir ; il ne me reste qu’à faire des souhaits pour vous voir où vos talents vous appellent. Je me retire, heureux d’avoir contribué à rendre à la France son indépendance militaire et politique, et d’avoir introduit la septennalité dans son système électoral ; elle n’est pas telle que je l’aurais voulue ; le changement d’âge en était une conséquence nécessaire ; mais enfin le principe est posé ; le temps fera le reste, si toutefois il ne défait pas. J’ose me flatter, monsieur le comte, que vous n’avez pas eu à vous plaindre de nos relations ; et moi je me féliciterai toujours d’avoir rencontré dans les affaires un homme de votre mérite.
« Recevez, avec mes adieux, etc.
« Si par hasard vous étiez encore à Saint-Pétersbourg, monsieur le comte, je ne veux pas terminer notre correspondance sans vous dire toute l’estime et toute l’amitié que vous m’avez inspirées : portez-