nait dans les rues de la capitale, il s’alita pour ne plus se relever. Le dimanche 2 juillet, on lui donna les derniers sacrements. Il reçut le viatique, « non seulement avec sa pleine et parfaite connaissance, mais encore avec un profond sentiment de foi et d’humilité[1]. »
Le lendemain, il dicta à son neveu les lignes que voici :
Quand cette déclaration fut écrite, le malade se la fit répéter ; puis, il voulut la lire lui-même de ses yeux, et alors, tranquille, l’âme en paix, l’auteur du Génie du Christianisme attendit l’heure de paraître devant Dieu. Il rendit le dernier soupir le mardi 4 juillet. Quatre personnes seulement étaient présentes : son directeur, l’abbé Deguerry, curé de Saint-Eustache, son neveu, une sœur de charité et Mme Récamier[3].
Dans une lettre au Journal des Débats, l’abbé Deguerry — le futur martyr de la Commune — raconta en ces termes les derniers moments du grand écrivain :
- ↑ Souvenirs et Correspondance de Mme Récamier, t. II, p. 563.
- ↑ Cette pièce a été communiquée par le signataire au R. P. Ponlevoy, qui l’a reproduite dans la Vie du R. P. de Ravignan, t. I, p. 421.
- ↑ On a dit — et Villemain a répété, dans son volume sur Chateaubriand, — que Béranger était présent à ce dernier moment. C’est une erreur.