une imagination romanesque était renfermé dans ce qu’elle appelle ce vilain petit laideron.
Le cardinal de Bouillon suivit Monsieur. « Sa naissance, dit Pellisson, ses mœurs, son esprit le rendaient digne d’être cardinal, et le roi cherchait à récompenser et à honorer par cette faveur les services du comte de Turenne dans la personne de son neveu. » « Ce n’est pas l’opinion de Saint-Simon, qui maltraite fort le cardinal de Bouillon : ses regards louches venaient se rejoindre et s’arrêter au bout de son nez. Dépouillé du cordon bleu par le roi, il le portait sous ses habits. Exilé à Clauk, il passa chez les ennemis ; de là il retourna à Rome ; il y mourut délaissé, après avoir obtenu que les cardinaux conserveraient leur calotte sur la tête en parlant au pape. » Quand il passa à La Trappe, Rancé écrivait à l’abbé Nicaise : « M. le cardinal de Bouillon est depuis trois jours ici ; il a vu de près tout ce qui s’y passe, il n’a rien vu qu’il n’ait approuvé et qui ne l’ait touché. Il s’en retourne demain. »
Le cardinal de Bouillon s’écriait en répondant à M. de Saint-Louis, à la Trappe, qui lui tenait de bons propos : « Point de mort, point de mort, M. de Saint-Louis, je ne veux point mourir. » Le cardinal de Bouillon avait un frère, lequel