Page:Chaucer - Les Contes de Canterbury.djvu/302

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« Allons, (dit notre hôte), je ne veux plus plaisanter davantage
avec toi, ni avec aucun homme en colère. »
960Mais tout aussitôt le digne Chevalier se mit
à parler quand il vit que tout le monde riait :
« Finissons ceci, car c’en est bien assez ;
messire Pardonneur, soyez gai et de mine joyeuse,
et vous, messire hôte, qui m’êtes si cher,
je vous prie, donnez un baiser au Pardonneur ;
et, Pardonneur, je te prie, rapproche-toi,
et comme avant, rions et plaisantons. »
Aussitôt ils s’embrassèrent et la chevauchée reprit son chemin.


Ci finit le Conte du Pardonneur.