deux flacons apellés verres, parceque non ſeulement on y servoit, mais qu’on y buvoit le vin & l’eau à quoi ils étoient deſtinés, & un grand plateau fixe qui chez les Anciens ſupléoit notre nappe. Dans cette manière dont je rends le texte d’Horace qui nous aprend toutes ces particularités[1], on ne pourra qu’agréer ſans doute l’expreſſion des mœurs antiques qu’il ne fait que ſupposer : mais on ſera peut être étonné du ſens que je donne à l’Affiſto Divinis. Ce qui l’a fait entendre dans celui des Devins, que le parole Divinus peut ſignifier comme nous le voions par l’Oiſeau qui préſage la pluie, appellé lib. III. Od. 27.imbrium divina avis imminentium par le même Poëte, c’eſt l’épitéte de Fallacem, donnée au Cirque, qu’on fait par un texte d’Ennius avoir été un rendez-vous des faiſeurs de bonne avanture & de prediſeurs de l’avenir heureux, dont la trom-
- ↑
Ire licet mulo vel, ſi libet, uſque Tarentum,
Mantica cui lumbos onere ulceret, atque eques armos…
Incedo ſolus : percontor quanti olus, ac far :
Fallacem circum, veſpertinumque pererro
Sæpe Forum ; affiſto divinis ; inde domum me
Ad porri & ciceri refero, laganique catinum
lapis albus
Pocula cum cyatho duo ſuſtinet : adſtat echinus
Vilis, cum patera Guttus, campana ſupellex.
Hor. lib. I. ſat. 6.