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Découv. de la Maison

ne les manqua pas ; elle ne dût pas certainement les manquer, par ce qu’il n’y avoit pas de comparaiſon entre le mal qu’ils faiſoient, & l’utilité dont leur conſervation auroit pû être.


IV. La connaiſſance des Antiquités renaît avec les autres Lettres.

À ces ſiécles ténébreux de Rome, succéderent des tems moins obſcurs. Il brilla aux yeux une lumière capable de faire appercevoir, & diſcerner les objets. On en profita, pour porter le jour sur un grand nombre de points : Il en a reſulté cette quantité conſidérable d’ouvrages sur les Antiquités qui ont en quelque sorte reproduit ces ſiécles, qui en matiére de goût, ſemblent deſtinés à ſervir de modèle, & d’aiguillon à tous les autres. L’ouvrage a eté porté très-loin, mais il eſt peut être beaucoup plus loin d’être fini. Son accompliſſement rencontre en éffèt les plus grands obſtacles.

Le hazard qui préſide en grande partie aux découvertes des choſes anciennes, comme à l’invention des choſes nouvelles, s’eſt toujours obſtiné à laiſſer les points les plus importans dans un oubli, qui les dérobe même à la pensée. La plûpart de ceux qui ſont indiqués ſont environnés souvent, de tant de difficultés, qu’il ſemble impoſſible de les éclaircir. On n’a quelque fois qu’un demi-