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de Campagne d’Horace. I. Part.

de dire, que de tels défauts, ne tomboient pas sur le diſcours d’Horace.

Le ſecond texte, est tiré de l’Ode ſublime, où Horace ravi par tout ſon entouſiaſme, prononce d’un ton d’Oracle, que la félicité ne conſiste pas, dans les honneurs , & dans les richeſſes ; d’où il conclut qu’il n’a que faire de penſer ſeulement à changer ſa poſſeſſion de Sabine en des Richeſſes, qui ne pourroient être plus abondantes, ſans être plus embarraſſantes. Une telle ſource de ce ſecond paſſage le rend manifeſtement suſceptible du raiſonnement, dont jai fait ſentir la force du premier.

Un troiſième, & un quatrième textes peuvent être mis de pair avec les deux que je viens d’expoſer. L’un ſe lit dans l’Ode à Groſphus, où le Poëte repréſente en traits ſi vrais, l’impoſſibilité de trouver le contentement, ſi on le cherche hors de ſoi-même. « Des troupeaux ſans nombre y dit-il, une quantité prodigieuse de Géniſſes de Sicile, des haras capables de fournir les Cirques, vous font compter parmi les plus opulens, tandis que la Pourpre qui vous couvre, témoigne votre rang distingué : qui ſait cependant ſi malgré tous ces moiens de félicité, le