Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/178

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
86
Découv. de la Maison

aimable à Horace. Que s’enſuit-il ? ſi non que cette Ville & ſes environs devoient être fort agréables : nous avons vû en effèt qu’il ne leur manquoit rien, pour plaire ; que leurs appas devoient avoir une force particulière sur Horace. Mais quels que soient les ſentimens, que Tarente eut pû inſpirer au Poëte, ils ſont fi peu liés par eux même avec la néceſſité qu’il y ait eû en conſéquence une Maiſon en propre, qu’ils ne prouvent pas par eux même, qu’il y en ait eu une à ſa diſposition. Le déſir est bien au deſſus du ſimple plaiſir. Ce déſir cependant ne ſuffit pas toujours pour aller où l’on voudroit bien, comme le prouve le proverbe ancien, qui regarde Corinthe.


XLVII. Le ſecond n’atteſte que le fait des voyages qu’Horace y faiſoit la tournure prouve même qu’il n’y allait que dans des Maiſons étrangeres.

Le ſecond texte témoigne à la Vérité qu’Horace n’en étoit pas en ces termes vis-à-vis de Tarente. Cette Campagne avoit eu la vertû de lui plàire, ſon goût avoit allumé ſes déſirs, & ſes déſirs non ſeulement il les pouvoit ſatisfaire librement, mais il les satiſfaisoit en effet ſouvent. Voilà ce qui reſulte de cette ſeconde autorité. Quoiqu’elle ſoit plus forte par là, que la prémière, il ſuffit qu’il n’en reſulte que cella pour qu’elle ſoit entierement inſsuffissante.