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Découv. de la Maison

choiſit pour s’y retirer dans ſa vielleſſe. Le texte paroit préſſant en faveur d’une Maiſon propre d’Horace à Tarente, tant à cauſe de l’objèt dans lequel il s’énonce, qu’à cauſe des termes de reſolution dans leſquels il eſt conçu.

L’objèt dans lequel il s’énonce eſt celui d’une retraite pour ſes vieux ans. Un tel objèt écarte toute idée de ſéjour paſſager, puiſque la nature même d’un ſéjour deſtiné à la vielleſſe, eſt de n’avoir d’autre fin, que celle de la vie. Il n’exclut pas moins toute penſée de logement étranger, puiſque perſonne ne ſe figura jamais une retraite ſemblable, ailleurs que chez ſoi. Un tel objèt ne fait pas former de ſimples déſirs, il fait prendre de vraies reſolutions. Je me rendrai à Tarente eſt-il dit. La reſolution à l’égard d’une fin en ſuppose neceſſairement les moïens : le premier de celle, que nous voïons formée ici par Horace étoit ſans doute une Maiſon propre, la ſeule où il pût l’effectuer. Donc ce texte prouveroit qu’il en eût véritablement une à Tarente.

Ce troiſieme texte auroit toute la force, que cette objection ſuppose ſi l’objèt qui en eſt rapporté, etoit auſſi excluſif, & ſi