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de Campagne d’Horace. I. Part.

l’habiterent, furent certains Barbares, naturels du Païs, appellés Sicules, qui occuperent pluſieurs autres lieux de l’Italie, où l’on en voit de monumens ſensibles dans pluſieurs noms qui s’y trouvent[1] ». Si à ce trait atteſté, de l’Histoire des Sicules, on en ajoute un autre bien connu, que cette Nation ancienne, fut chaſſée des lieux qu’elle poſſédoit, & forcée de ſe retirer en Sicile, ainſsi appellée d’elle par cette retraite même, on voit que non ſeulement, les lieux dont parle le Texte comme appartenans aux Sicules étoient ſur la Mer Tyrréne vers ſon orient, mais que ce Peuple éprouva ſa plus grande défaite, dans un de ceux, après les quels il ne reſte d’autre reſſource, que d’abandonner entierement le Continent, & que de paſſer dans la grande Iſle qui ſe trouve à ſa pointe. Ce point caractériſe ſi bien le Païs où est le Veſuve, & les autres feux dont j’ai parlé, qu’on a dit, à cauſe du Mont-

  1. Καταχοντες ἀυτ’ ϖροτοι, βαϐαροι τινες ἀυτο τόχθονες, Σιϰελοὶ λεγόμενοι, πολλὰ ϰαὶ ἄλλα τῆς Ιταλίας χωρία ϰαταχοντες, ὦν ὀλιγα διεμεινεν… μνημεῖα… τόπων ὀνοματα..

    Dion. Halic. Antiq. Rom. lib. II. ſect. I.