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de Campagne d’Horace. I. Part.

turnes. Cette Ville étoit ſituée ſur la voie Appiènne de l’un & de l’autre bord du Lyris, au paſſage du quel on en voit les Ruines, parmi leſquelles ſon Amphitéatre est trés-reconnoiſſable. Son Théâtre je ne dis pas aprés celui d’Herculanum qui étant entier ne peut être compté parmi les Ruines, mais après celui du Tiburtinum d’Hadrien, eſt l’Antiquité de ce genre, à qui il eſt plus reſté de ſa forme primitive. Cette Ville dominoit par ſa vaste Plaine de l’un & de l’autre coté de l’embouchure de ſon Lyris une Mer d’environ vingt-Milles.


XCIX. Bataille du Garillan gagnée par Gonſalve ſur les François ſous Louis XII.

Les François ne voient qu’avec peine dans cet endroit cet ancien champ de Bataille, où une de nos Armées reçut le plus funeſte échec ſous Louis XII. en conſéquence de la rapacité des Commiſſaires des vivres, & par la défection de pluſieurs Alliez Italiens, encore plus que par l’habileté du grand Gonsalve. Le Païs est plein des Monumens de cette journée.

Le Mont-Caſſin offre le Mauſolée de Pierre de Médicis frère de Léon X. qui ſuivoit nos armes, & qui ſe noya dans le Lyris en y faisant paſſer notre canon pour le ſauver. Le Cizeau immortel de Michel