appeller indifféremment de Misène, de Baïes, ou de Pouzzoles. À le regarder en général il paroit ſous la forme d’un grand baſſin à peu-près rond d’environ ſeize Milles de circonférence, dont douze Milles ſont formés par la Rive depuis la pointe de Pouzzoles jusqu’à celle de Misène, & les quatre Milles reſtans ſont une ouverture, que le baſſin a au ſud-eſt. Lorſqu’on considère ensuite ce Golfe par Parties, on le trouve diviſé en deux principaux. Le premier eſt celui de Pouzzoles, j’ufqu’à la pointe de Bains de Neron. Le rivage dans toute cette partie est uni, la Mer qu’il renferme par conſéquent toute ouverte ; & c’eſt ce qui fondoit la nécéſſité de ces jettées & de ces Moles, dont j’ai parlé plus haut. Il falloit faire de ſeins artificiels pour parler d’après une penſée de Strabon à une mer, qui n’en avoit pas de naturels. Le ſecond Golfe est celui qui prend depuis la pointe des Bains que j’ai dit, juſqu’à celle de Miſène : c’eſt celui, qui eſt proprement le Golfe de Baïes. Il a tant d’enfoncemens dans la Terre, qu’on peut le regarder comme un Golfe diviſé en plusieurs autres ſubdiviſés en beaucoup de seins. Le premier du premier genre est celui qui est
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Découv. de la Maison
