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de Campagne d’Horace. I. Part.

même de la ſituation, que dût avoir celle de ſon ſecond voiſin c’eſt-à-dire celle du peu aimable Sébosus : elle ne pût être qu’au lieu indiqué par les Ruines reſtantes, c’eſt-à-dire celles qui ſont aux Portes du Mole, qu’on a donc bien mal-à-propos montrées juſqu’ici, comme les reſtes de l’habitation de l’Orateur Romain.

J’ai dit qu’après les Ruines de la Villa-Marſana, on n’en voit point d’autres pendant l’eſpace d’un Mille : & j’ai ajouté qu’au bout de ce Mille, on trouve celle de deux Monumens que j’ai décrits.


CXIX. Étendue des appartenances du Formianum de Cicéron.

Ces deux Points ne peuvent s’accorder plus parfaitement avec ce qui vient d’être établi. Le premier eſt une ſuite de la ſituation du Formianum de Cicéron à la Villa-Marſana. Les autorités anciennes qui parlent de cette Maiſon à l’occaſion de l’évenement que j’expoſerai nous aprennent, qu’elle étoit éloignée de la Mer, c’eſt-à-dire du lieu de la Mer où l’on s’embarquoit, d’un peu-plus d’un mille, & que le chemin pouvoit s’en faire par ſes Avenues. Il s’en ſuit de ces particularités non ſeulement que les Appartenances du Formianum, étoient à ſa gauche, puis qu’on alloit à la Mer de ce coté-là, mais qu’elles y occupoient plus