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de Campagne d’Horace. I. Part.

lequel il fut fait bien de choſes pour l’honneur de Cicéron. Les Statues d’Antoine furent renverſées. Tous ceux de ſa Maiſon reçurent la prohibition de porter ſon nom de Marc par reſpect pour Cicéron, qui avoit été ainſi nommé auſſi. Le zèle auroit pû facilement s’étendre jusqu’à trouver le Monument des Affranchis trop peu proportionné à la Gloire de Cicéron, & à élever celui qui eſt vis-à-vis, beaucoup plus brillant.


CXXXVIII. Mais plus probablement il eſt un Temple d’Apollon élevé par Cicéron même.

Si on trouve que le ſilence de Plutarque, forme un préjugé trop fort contre cette conjecture pour pouvoir s’y arrêter, on peut en former une autre qui n’a pas la même exception, puis qu’elle est le réſultat d’un texte du même Auteur combiné avec beaucoup de Paſſages de Cicéron même. Le texte de Plutarque eſt celui qui nous aprend, qu’il y eut dans ces environs un Temple d’Appollon ; & les paſſages nombreux de Cicéron ſont touchant un projèt de Monument dont ce Temple ſeroit la plus naturelle execution. Rapportons le premier & les ſeconds : le lieu dit Plutarque poſſéde un petit Temple d’Apollon, dans la Partie qui eſt du coté de la Mer[1].

  1. Εχει δε ὁ τοπες ϰαὶ ναόν Απολλωνος μιϰρον ϖερὶ τὴν θαλαττης. Plut. vit. Cicer.